Il court, il court, le furet…, M.J. Alridge

Le corps d’un homme est découvert, atrocement mutilé. Peu après, la femme de la victime reçoit un colis dans lequel elle fait une macabre découverte : le coeur de son mari. Rapidement, un autre corps est retrouvé. La mise en scène est la même. Helen Grace, commandant chargée de l’enquête, et son équipe sont certains qu’ils ont affaire à une tueuse. Mais cette dernière est insaisissable. Les tabloïds s’emparent du sujet et n’hésitent pas à comparer la meurtrière à un Jack l’Eventreur qui vise les clients des prostituées.

Il court, il court, le furet est dans la continuité d’Am stram gram, premier thriller de M.J. Arlridge – dont je ne vous ai pas parlé, mais qui vaut le détour malgré quelques défauts mineurs -, puisque dans ce nouveau roman nous retrouvons Helen Grace, personnage quelque peu marginale mais efficace. Une fois de plus, la jeune femme – hantée par son passé et par sa précédente enquête sur une autre tueuse en série – va devoir faire face à ses vieux démons et à une meurtrière introuvable. L’enquête piétine ; la tueuse est intelligente et impitoyable. En parallèle, nous découvrons la vie des victimes et de leur famille. Les victimes – des hommes qui n’ont aucun lien entre eux, si ce n’est de fréquenter des prostituées – semblent biens sous tout rapport, et pourtant…

Une fois encore, M.J. Alridge nous entraîne dans un thriller glaçant qu’on ne peut lâcher avant la fin. Le commandant Grace est une héroïne singulière qui suit ses intuitions et fait tout ce qu’elle peut pour retrouver la coupable. Comme dans Am stram gram (à lire absolument avant de découvrir cette suite), son enquête – et même sa vie !- est entravée par une journaliste insupportable et sans scrupules. Les chapitres sont courts, multiplient les points de vu, nous entraînent dans une course à l’assassin. Enfin, le récit est bien mené et ne néglige pas les conséquences de l’enquête sur la vie des protagonistes.

Entre suspense, enquête, conflits intérieurs et histoires personnelles, le résultat est addictif !

Merci aux Editions Les Escales qui m’ont permis de découvrir ce roman !

Ornements

9782365691642Southampton, quartier rouge. Le corps d’un homme est découvert. Atrocement mutilé, le coeur arraché. Peu de temps après, un colis est déposé au domicile de la victime. Sur un écrin de journaux, repose… son coeur. Bientôt, un autre corps est retrouvé. Même mise en scène macabre. La peur s’empare de la ville.
Pain bénit pour les tabloïds, le tueur en série est bientôt comparé à Jack l’Éventreur. Pourtant, ce ne sont pas les prostituées qui sont visées mais leurs clients. Les victimes, des hommes en apparence bien sous tout rapport, fréquentaient tous en secret les bas-fonds de la ville.
Le commandant Helen Grace est chargée de l’enquête. Le tueur est déchaîné. À elle de l’arrêter avant qu’il ne frappe à nouveau.
Dans la continuité d’Am stram gram, Il court, il court, le furet est le nouveau thriller électrisant de M.J. Arlidge.

Editions : Les Escales ♦ Collection : Les Escales Noires ♦ Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par : Etienne Menanteau ♦ Date de parution : 9 mars 2016 ♦ Nombre de pages : 400 p. ♦ Prix : 21,90€

Ornement 1

MJ AlridgeM.J. Arlidge travaille pour la télévision depuis quinze ans. Il dirige également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour. Am stram gram est son premier roman. (Source)

8 commentaires sur « Il court, il court, le furet…, M.J. Alridge »

    1. Je ne pense pas qu’il soit absolument nécessaire d’avoir lu « Am stram gram » avant de découvrir ce nouveau roman car les choses sont expliquées. Néanmoins, je suis certaine que pour apprécier pleinement « Il court, il court, le furet… » et comprendre toutes les subtilités et les changements des personnages, il faut avoir lu « Am stram gram ». J’espère d’ailleurs que ce roman te plaira !

    1. Oui, il vaut mieux commencer par le premier 🙂
      Idem, j’aime beaucoup les titres ! Ils sont différents de ceux qu’on a l’habitude de découvrir. Il font aussi références à notre enfance, ce qui est en parfaite inadéquation avec le genre des romans !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *